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Miroir d'eau dans le parc Perrusson.

A l’origine, une pièce d’eau ornait le jardin de la Villa Perrusson. Lors de la réhabilitation du jardin, entre 2014 et 2016, un nouveau bassin aux formes libres est construit. Véritable miroir d’eau, il reflète la villa et apporte une certaine magnificence au jardin.

© Agence Com’Air Pierre Fleury
La fabrication de carreaux de pavement en grès cérame débute dans l’usine d’Écuisses en 1875 et se développe au fil des décennies pour devenir l’une des productions phares de l’entreprise.
Différent du carreau de ciment qui lui est un carreau en ciment séché, le carrelage en grès cérame utilise du grès, un matériau contenant de la silice qui est un composant du verre Coloré avec des oxydes métalliques, pressé, puis cuit à plus de 1200°C, il se vitrifie durant la cuisson, ce qui le rend imperméable.
L’entreprise Perrusson-Desfontaines a fabriqué beaucoup de carreaux en grès cérame aux motifs variés, fins et élaborés. La visite de la villa Perrusson permet de découvrir de nombreux modèles.
© Xavier Spertini

L’orangerie du jardin Perrusson est à l’origine un petit bâtiment destiné à accueillir durant l’hiver les arbustes et les plantes en bacs afin de les protéger du froid. Elle est aussi un marqueur de la position sociale bourgeoise des propriétaires. Et au même titre que la villa, sa façade est un catalogue à ciel ouvert des productions de l’entreprise. On y trouve une frise de carreaux de faïence, des décors floraux et un impressionnant mélange de briques.

© Agence Com’air, Pierre Fleury
L’entreprise Perrusson-Desfontaines a produit de nombreux décors céramiques destinés à orner les façades. Ces médaillons figurent un homme et une femme et symbolisent respectivement les Arts et les Sciences. De style Néo-Renaissance, ils ont été crées pour l’Exposition Universelle de 1889.
D’autres médaillons allégoriques ont été produits. Ils pouvaient représenter la République, L’Industrie ou encore le Commerce.
© Ecomusée Creusot Montceau, D. Busseuil
Ce lanternon, constitué de colonnettes en terre cuite et d’un dôme recouvert de tuiles émaillées, présente des décors variés : des dauphins néo-Renaissance à sa base, des fleurs de camomille stylisées, un épi de faîtage à son sommet.
Il s’agit d’une copie du lanternon qui coiffait le kiosque Perrusson présenté à l’Exposition Universelle de 1889 à Paris. Véritable clin d’oeil à ce bâtiment récompensé d’une médaille d’or, il est l’un des rares éléments décoratifs de la villa à être absent des catalogues de ventre de l’entreprise.
© service Ecomusée, D. Busseuil

Le vestibule et la hall sont le lieu d’accueil des invités et potentiels clients. Il s’agit d’un espace d’apparat présentant de la céramique au sol, sur les murs et au plafond. Les pièces mélangent style néo-Renaissance, goût orientalisant et inspiration Art Nouveau. Cet éclectisme assumé, qui correspond aux goûts de la Belle Epoque, est une illustration parfaite de l’ambition publicitaire de la villa Perrusson.

© Xavier Spertini