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Les incontournables

Miroir d'eau dans le parc Perrusson.

La fabrication de carreaux de pavement en grès cérame débute dans l’usine d’Ecuisses en 1875. Elle se développe au fil des décennies suivantes pour devenir l’une des productions phares de l’entreprise. La centaine de modèles réalisés propose un bon nombre de carreaux aux motifs très fins et travaillés. Le sol de la salle à manger du pavillon Desfontaines en est un bel exemple.

© DRAC Bourgogne, Jean-Luc Duthu

L’orangerie du jardin Perrusson est à l’origine un petit bâtiment destiné à accueillir durant l’hiver les arbustes et les plantes en bacs afin de les protéger du froid. Elle est aussi un marqueur de la position sociale bourgeoise des propriétaires. Et au même titre que la villa, sa façade est un catalogue à ciel ouvert des productions de l’entreprise. On y trouve une frise de carreaux de faïence, des décors floraux et un impressionnant mélange de briques.

© Agence Com’air, Pierre Fleury

L’entreprise Perrusson-Desfontaines a produit entre les années 1890 et 1910 de nombreux décors céramiques destinés à orner des façades. Ces médaillons figurant une femme et un homme sont de style néo-Renaissance. D’autres modèles représentaient des animaux ou des allégories témoins de leur époque : les Arts, la Science, la République, l’Industrie, le Commerce.

© Agence Com’air, Pierre Fleury

Ce lanternon, constitué de colonnettes en terre cuite et d’un dôme recouvert de tuiles émaillées, présente des décors variés : des dauphins néo-Renaissance à sa base, des fleurs de camomille stylisées à son sommet. Il est une copie du lanternon qui coiffait le kiosque Perrusson présenté à l’Exposition Universelle de 1889 de Paris. Véritable clin d’œil à ce bâtiment récompensé d’une médaille d’or, il est l’un des rares éléments décoratifs de la villa à être absent des catalogues de vente de l’entreprise.

© service Ecomusée, D. Busseuil